Retour sur ces 36 dernières heures :
Samedi 6, Sciez,
6h00 : réveil.
Nous avons chargé le camion que des amis nous ont prêté la veille : 8
valises en soute et 5 en cabines. Ough !
Mes parents nous accompagnent pour ramener le camion le
lendemain.
7h 15 : Départ pour Paris. Nous roulons agréablement
tout au long de la journée malgré une prévision orange dans le sens des retours
(vers Paris).
14h00 : Nous sommes à Paris. Nous passons chez la tante
de Manuela pour la saluer et récupérer du matériel médical.
16h30 : Nous filons chez Bruno, le président d’AMM,
récupérer encore du matériel et deux vélos sans trop savoir où nous allons
les mettre !? Finalement tout rentre de justesse !
18h00 : nous arrivons vers l’aéroport d’Orly et ne
sachant pas bien la hauteur du camion qui varie entre 1,85 et 1, 95 m selon le
modèle nous n’osons pas entrer dans le premier parking car la hauteur est
limitée à 1,90m.
Et nous voilà tournant pendant une demi-heure pour trouver un
parking sans limitation de hauteur et pas moyen.
On essaye de consulter le site de l’aéroport,
d’appeler et n’arrivons pas à obtenir une information.
On cherche dans la
notice du camion à quel modèle cela peut correspondre pour connaitre la hauteur
de celui-ci. Et puis, on en arrive à la conclusion que cela doit passer.
En
avançant au millimètre, on entend un bruit et ma mère sursaute en criant, le
temps d’avoir une frayeur et que mon père nous dise : « C’est l’antenne » !
Ouf !!!
Une fois tout débarqué du camion, nous voilà avec trois
chariots à déambuler dans les couloirs. Mais les vélos ne rendent pas l’accès
facile et nous sommes souvent obligés des les enlever du chariot pour pouvoir
passer. Sans nos parents, nous n’aurions pas pu y arriver…ou du moins, cela
aurait été très compliqué.
18H30 : nous enregistrons les bagages mais nous devons
les recharger sur les chariots une fois pesés et étiquetés car ils seront
embarqués que si le vol se confirme pour nous.
Nous devons attendre 20h15 pour
savoir si nous partons. Nous serons appelés au micro.
Nous commençons à attendre et nous sommes une bonne
quinzaine à être en surbooking. Nous ne sommes pas sûrs de partir pour le coup.
Moment de flottement.
20h20 : Ca y est tout le monde embarque et l’avion est
totalement plein. L’hôtesse nous apprend que nous ne serons pas à côté…
Nous
quittons un peu à la hâte mes parents car la porte d’embarcation est loin.
21H00 : Rapidement, les hôtesses s’arrangent avec les
passagers et nous sommes tous assis ensemble.
Les enfants sont ravis, il y a une tablette devant eux avec
plein de dessins animés prévus au programme…
La nuit sera compliquée car quand on est grand pour les
jambes c’est pas confortable mais pour les enfants aussi, ils bougent beaucoup
et se reposent peu. Le lendemain en témoignera par leur comportement surexcité.
12h30 (UTC+4) : Arrivés à la Réunion (pluie, 27°C) avec du retard, une heure
et demi après (au lieu de 3) nous embarquons à nouveau pour 1h30 de vol, direction
Tananrive.
Nous tournons dans le ciel pendant une demi-heure car le
mauvais temps fait que 4 avions devant nous font de même pour pouvoir se poser
également. L’émotion est au rendez-vous quand nous sentons les roues de l’avion
touché le sol. Tout ce que cela a demandé pour en arriver ici.
15h00 :Une fois à l’aéroport, un homme nous fait signe de venir
dans une file réserver pour les familles, il prend en charge nos feuilles de
débarquement que nous avons dû remplir dans l’avion. Il nous fait gagner un peu
de temps puis se retourne vers moi à la fin et me demande de l’argent. Je le
remercie vivement et continue mon chemin.
Après la douane. Je vais chercher des
chariots. Un homme en gilet jaune de l’aéroport me voit « arriver de loin ».
Et en quelques secondes voilà 5 hommes dévoués corps et âme pour tout faire à
notre place…
J’avertis Manuela qu’il va falloir donner un billet car même s’ils
ont tous un gilet de l’aéroport, je les trouve plein de zèle car je n’ai pas le
droit de mettre moi-même mes valises sur le chariot.
J’informe que je dois
récupérer deux vélos qui ne sont pas encore sur le tapis. Il faut donner un
premier billet pour cela. Entre temps de son côté Manuela a donné également.
Ils sont malins. Le père Cyrille est à la sortie pour nous accueillir et le pick-up
est plein à craquer mais tout rentre.
Nous partons pour Antsirabe pour couper le voyage pour les
enfants, ne pas rouler trop de nuit et rejoindre la communauté du chemin neuf
qui nous accueille bien aimablement pour une nuit.
Pas de ceinture à l’arrière. Ce n’est pas obligatoire. Les enfants
naviguent durant le voyage à l’arrière de la voiture après avoir sombrés dans
les bras de Morphée. Les routes sont défoncées et nous roulons doucement. Ce n’est
pas des nids de poules mais d’autruche. Sur le bord des routes des centaines d’enfants
et de jeunes marchants pieds-nus (« Ils ont de la chance de marche
pieds-nus», dit Joshua - naïveté enfantine) traversant la route sans que les
voitures s’arrêtent. Cette terre rouge partout. Et de l’eau inondant les champs environnant car la tempête «Ava » a apporté des pluies importantes noyant les
bas quartiers de Tananarive.
Nous traverserons deux routes immergées sous l’eau mais peu
profonde (jusqu’au mollet).
Joshua en profite pour ne pas oublier de vomir dans la voiture, enfin dans un gobelet de justesse.
20H30 : Fin du périple numéro un. Nous arrivons à Antsirabe dans la communauté où un
repas nous attend ainsi qu’un appartement. Ils ont vraiment le sens de l’accueil
dans cette communauté.
Il y a un vent très
impressionnant où Yanaël recule si on ne le tire pas. Et cela ne cessera pas de
la nuit faisant taper les plaques de tôles les unes contre les autres toute la
nuit. Et à l’heure où j’écris c’est toujours le cas. Je n’ai jamais vu cela
auparavant.
Ce matin nous apprenons que le pont qui mène à Fiana a été emporté hier à cause de la
tempête, nous empêchant de continuer notre chemin. Nous verrons demain mais
trop dangereux de passer aujourd’hui avec les enfants. En plus, j’apprends que
la roue avant a crevé. Le père Cyrille a du partir la faire réparer.
Le temps alterne en giboulée. Beau et chaud et l’instant d’après
pluie fine. Nous allons partir à la découverte de la ville cet après-midi.
Nous avons retrouvé Anne Mioland, une des JET (Jeune à l' ETranger) qui était avec nous à Saragosse.
Je profite de la connexion internet car quand nous
arriverons à Fiana, il nous faudra certainement un peu de temps avant de donner
des nouvelles.
Et bien, l'aventure commence sur les chapeaux de roues ! Contente de vous savoir tous les cinq, et au sec ^^ ! Gros bisous
RépondreSupprimerBonne année à vous, et profitez bien de cette expérience. je pense bien à vous. Anaïs (au foyer de sciez)
RépondreSupprimerContente pour vous. St Jean Baptiste va vous suivre. Heureuse année là bas.amitie Monique Delaere,
RépondreSupprimerBravo, Vous y êtes !!! Je pense bien à vous, en espérant que tout se passe bien. Bonne continuation et tous mes meilleurs vœux dans cette belle aventure.
RépondreSupprimerMyriam Bedel
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonne route les amis
RépondreSupprimerun cyclone, quel accueil !
RépondreSupprimerJe vous souhaite une belle aventure, pleine de rencontres chaleureuses et de dépaysements...plus pacifiques;
Bises à tous
Jocelyne arpin
Félicitations !!! L'un de vos rêves commence... Nul doute que cette grande aventure vous apportera de nombreuses joies et des rencontres humaines incroyables. Savourez chacun de ces moments en famille et au plaisir d'en partager, à travers ce blog, quelques instants ! Très belle année à vous cinq !
RépondreSupprimerDes bises et encore des bises. Félicitations. Je reste connecté. Que la vie vous soit là bas riche et douce.
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